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Un bilan du lambertisme qui reste à faire

mardi 15 septembre 2015, par Club Politique Bastille

Samedi 29 août dernier, Marc Gauquelin dit Lacaze a prononcé un discours à l’occasion de l’acte annuel fait au cimetière de Thiais en hommage à Léon Sedov. Dans ce long discours destiné essentiellement à justifier la scission et stigmatiser la minorité Seldjoukide, Lacaze a abordé, esquissé une caractérisation de l’héritage de Lambert (on trouvera l’intégralité sur notre site lacommune.org)
Certes, il est possible de partager une partie de cette appréciation sur « l’héritage de Lambert » selon lequel ce dernier a contribué à « sortir le trotskysme du ghetto », mais Lacaze se garde bien d’aborder le « coté obscur de la force » du même Lambert. Car en même temps que ce dernier a incontestablement assumé une certaine continuité au trotskysme, continuité dont nous nous réclamons, force est de constater qu’il lui a fait aussi énormément de mal, qu’il a au fil des années, contribué à donner une image peu amène des militants qui en France se réclamaient du trotskysme. Lambert a agi en Torquemada contre tout ce qui, à un moment ou à un autre, s’est opposé à lui ou a seulement eu l’outrecuidance de formuler un début de germe de désaccord ; il, a exclu à tour de bras, dénigré et calomnie nombre de militants, cadres et dirigeants. Ca, camarade Lacaze, ça n’est pas l’héritage du trotskysme et toutes tes citations de Trotsky n’arriveront pas à masquer les dégâts que ces pratiques ont crées.
Lambert, avec notre silence complice, notre passivité, notre crédulité a exclu Varga, qui vient de mourir, en le faisant passer pour un agent double du KGB et de la CIA (manquait plus qu’agent du Mikado !), a brisé cet homme qui a pourtant combattu le stalinisme à Budapest en 1 956, a exclu Charles Berg, un dirigeant de grande valeur, Stéphane Just pour désaccords sur le vote Mitterrand en 1 981 dès le premier tour, Broué par une sordide machination voulant le faire passer pour un suppôt des royalistes, Sebastian Garcia Millan, dernier secrétaire général des Jeunesses du Parti ouvrier d unification marxiste (POUM) de l État espagnol en 1 936 et dirigeant du POSI (parti lambertiste dans l’État espagnol), Vincent Presumey puis nous, quatre membres du comité central (Jean-Paul Cros, Pedro Carrasquedo, Alexis Corbières, Antonio) pour une « rupture du centralisme démocratique de bonne foi » (ça ne s’invente pas) et tant d’autres en France et ailleurs.
Je ne parle pas des renégats, Cambadélis, Fabre and Co dont on constatera qu’en revanche, Lambert les a traités avec grand respect et complaisance. Ce bilan n’existe pas. Lacaze lui-même en a été la victime quand Lambert a voulu lui mettre sur le dos les mauvais résultats comptables de la région parisienne qu’il avait en charge ; il faudrait mettre tout cela sous le tapis ? Oh que non ; Un bilan honnête reste à faire et Lacaze, dans son discours, lui tourne le dos. Nous ne verserons pas une larme sur Seldjouk qui a été consciemment le bras armé de Lambert contre toute opposition, mais jusqu’à preuve du contraire, Lacaze et ses amis se refusent à voir la réalité, la vérité. Quel gâchis pour nos générations !
Pedro Carrasquedo, Jean-Paul Cros

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